INDICE GLOBAL DE LA QUALITÉ DE L'AIR

Selon cette technique, quarante espèces de lichens sont regroupées suivant leurs caractéristiques écophysiologiques dans une échelle de six niveaux de valeur écologique, les plus résistantes possédant un faible intérêt (niveau 1). Les résultats de chaque relevé de terrain sont soumis à une sommation de rapports prenant en compte la diversité dans chaque niveau de valeur écologique.

Extrait d’une carte de modélisation IGQA®. Les secteurs sensibles figurent en rouge.

Un coefficient d’amplification détermine l’Indice Global de la Qualité de l’Air (IGQA®) selon 5 classes allant de notablement modifié à excellent. L’indice 3 correspond à un niveau de qualité atmosphérique de fond en présence de l’occupation humaine hors centres-villes, industrie et agriculture industrielle.

Cette technique rend compte de la sommation des pollutions acides, des oxydes d’azote et des pollutions azotées complexes, incluant l’ammoniac. Les composés toxiques pour les lichens (exemple des pesticides) provoquent une baisse de l’IGQA®.

• Elle constitue la base des études de flore. Depuis sa création, plus de 9500 relevés de terrain ont été effectués.

• L’industrie y fait appel régulièrement pour la gestion des impacts environnementaux et les diagnostics de HQE. Cet outil participe à l’insertion de l’industrie dans la politique du développement durable.

Elle met l’accent sur les origines variées des dégradations de la qualité de l’air et situe les sources d’émissions dans le contexte environnant.

Une biosurveillance de la qualité de l’air est mise en place, constituant une veille en milieu urbain ou industriel. Le suivi de l’IGQA® est idéal dans le délai de trois années après une étude initiale. La diminution des émissions est confirmée par un accroissement de l’IGQA® des relevés.