Dans des conditions écologiques
optimales, les lichens vivent et se reproduisent avec un état
déquilibre et de nombreuses espèces constituent
une communauté lichénique. Les pollutions atmosphériques
provoquent une sélection des espèces, les plus
sensibles disparaissent au profit des plus résistantes
qui se stabilisent ou prolifèrent.
La communauté se modifie
selon la sensibilité de chaque espèce, ce qui
autorise la recherche dun gradient de pollution.
Il est alors possible de spatialiser la qualité de
lair et limportance de ses modifications. Des
zones sensibles ou protégées sont mises en évidence.
Ces études à
hauteur dhomme sont la base des études dites
"études de flore". Elles sont optimisées
grâce à des campagnes de terrain en utilisant
des biocapteurs naturels : les lichens, essentiellement ceux
croissant sur les écorces.
Les coordonnées
géographiques permettent de modéliser (SIG)
les résultats.
Les modifications de la
qualité de lair sont visualisées et la
mise en place dune biosurveillance permet de contrôler
lévolution de la situation. Les effets des travaux
damélioration des rejets, la dynamique industrielle
et les Plans de Déplacements Urbains sont accompagnés
par un suivi.
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